Édition du mardi 26 mars 2002
Les opérateurs de téléphonie mobile et la ville de Lyon concluent une charte sur l'implantation des relais
Les opérateurs de téléphonie mobile et la ville de Lyon ont négocié une charte qui permettra dorganiser à lavenir limplantation des relais dans le respect de lesthétique et des normes sanitaires, a-t-on appris lundi auprès du maire de Lyon Gérard Collomb et de ses adjoints chargés des problèmes de santé et durbanisme.
A lexception de ce qui concerne les antennes et relais implantés sur des bâtiments publics, une collectivité locale na actuellement aucun moyen légal de gérer la prolifération des installations de téléphonie mobile. La ville de Lyon a choisi la voie contractuelle pour tenter non seulement dorganiser ce secteur mais aussi pour avoir une vision précise de la situation.
Personne nest en effet capable de dire aujourdhui combien dantennes sont installées sur le seul territoire de la ville de Lyon, intra-muros. Selon les services municipaux, lestimation se situe entre 300 et 350 appareils. Seulement 10% dentre eux sont installés sur des bâtiments municipaux et peuvent donc faire lobjet dun contrôle de la collectivité locale. Les autres sont situés dans le domaine privé.
La ville de Lyon a organisé sept réunions de concertation avec les trois opérateurs de téléphonie mobile opérant sur le territoire, Orange, Bouygues et SFR. Les quatre partenaires ont fini par convenir de la création dune commission composée délus, de techniciens et de représentants des opérateurs pour étudier toutes les nouvelles implantations de relais, tant sur le domaine public que sur le domaine privé.
Lengagement contractuel des partenaires précise que toute installation ou modification doit être soumise à lautorisation de la ville. Par ailleurs, les opérateurs sengagent à financer chaque année neuf mesures de champs magnétiques demandées par la ville de Lyon, qui aura le choix des sites où seront conduites ces expertises.
Les opérateurs se sont également engagés à "respecter les niveaux dexposition de la recommandation européenne du 12 juillet 1999", à "utiliser les technologies générant le niveau démission le plus bas possible" et à démonter les installations hors dusage.
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